Dragons, père et fils

Flammarion
Date de parution : mars 2014
24  pages
ISBN : 2081305356

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L’extrait


« Il était une fois un petit dragon qui s’appelait Strokkur.
II vivait avec son papa dragon, dans une grotte au cœur d’une vallée escarpée.

Un jour, son papa lui dit :

– Écoute mon fils, tu es grand maintenant. Il est temps que tu fasses honneur à ta famille et que tu te comportes comme un vrai dragon. Demain, tu iras au village, de l’autre côté des montagnes. Et tu brûleras quelques maisons.

– Mais… pourquoi ? demanda Strokkur.

– Parce que telle est notre tradition ! Tu es un dragon, oui ou non ? gronda son papa.

Cette nuit-là, Strokkur eut bien du mal à s’endormir. Rarement il avait craché du feu, et seulement pour des broutilles, pour se faire griller à l’heure du goûter une petite limace ou une chenille. »

L’histoire


Strokkur est un petit dragon, à qui son papa a confié une redoutable mission : il doit aller brûler quelques maisons. Mais il ne sait pas encore se servir de son feu, et il n’a pas envie de faire du mal à qui que ce soit… Saura-t-il se tirer d’affaires sans contrarier son papa ?

Les illustrations

Les illustrations sont de Ronan Badel, qui a dessiné Le Pépé de mon pépé (L’Élan vert), la série des Émile » (Gallimard jeunesse) ou encore la série des Petit Sapiens (Lito).

Revue de presse

Françoise Dargent, Le Figaro Littéraire, 11 mars 2014

« Les enfants à partir de 5 ans goûteront aux aventures de Strokkur. Voilà un animal mythique obligé de faire ce que son père lui demande et de désobéir. Toute ressemblance avec une petite tête blonde n’est, bien entendu, pas tout à fait fortuite. Cette histoire traite sur un mode léger du rite initiatique – il faut un jour devenir grand et apprendre à voler de ses propres ailes – mais aussi des cas de conscience. Strokkur ne peut bêtement appliquer les règles sans faire du mal à autrui. Il se rendra compte que l’on peut aussi se faire des amis, même si l’on est différent. »

Catherine Mackereel, Le Soir, 7 juin 2014

« Alexandre Lacroix et Ronan Badel devrait mettre du baume sur les relations filiales les plus tumultueuses »